AGRICULTURE ET PASTORALISME

Ils étaientt 11 représentants des diverses exploitations agricoles à avoir accepté notre invitation. 

En GAEC ou en exploitation personnelle, agriculteurs, éleveurs ou même contrôleurs laitier, de 30 à 70 ans, faisant du beaufort ou du fromage de chèvre, tous réunis pour nous aider à comprendre leur milieu, leurs habitudes, leurs enjeux pour aujourd'hui et pour demain.

La discussion a été dense et constructive. 

Elle nous a permis d'identifier les axes que nous allons devoir travailler. Voici en exclusivité les propositions concrètes et constructives évoquées :

 

 

  • La Cave coopérative va vivre un grand déménagement, la commune devra être à l'écoute et au soutien pour en faire un pôle d'attraction clairement identifié (communication, mise en avant…)

 

  • Les conventions et baux qui lient les groupements pastoraux et la mairie d'Aime-la-Plagne devront être revus ensemble pour assurer une pérennité d'exploitation quasi-irrévocable. Les “conventions ou baux ruraux long terme” ou “les baux emphytéotiques agricoles” qui peuvent s'étendre sur 99 ans sont souvent la meilleure solution lorsqu’une commune veut sécuriser durablement une activité agricole ou pastorale, sans tomber dans l’illégalité d’une servitude perpétuelle. Nos agriculteurs méritent d'être rassurés et nos alpages d'être préservés.

 

  • La commune d'Aime-la-Plagne pourrait favoriser l'implantation d'un maraicher. En mettant à disposition un terrain communal. Un hectare semblerait suffire.

 

  • Un état des lieux du système d'irrigation actuel et des opportunités d'équipement pour les zones encore vierges est nécessaire pour satisfaire aux besoins des exploitations agricoles. La ressource en eau devenant un sujet avec le changement climatique, nous allons devoir accompagner nos groupements pastoraux dans l'implantation de cuves de stockage d'eau dédiées à l'abreuvage.

 

  • Mettre en place un circuit court entre les établissements publics et la coopérative pour assurer un minimum d'accès à nos enfants et nos anciens aux produits locaux dans les restaurants collectifs.

 

  • Construire et mutualiser un bâtiment communal pour du logement locatif à destination des salariés agricoles (et des saisonniers du bâtiment, des nouvelles recrues du secteur médical, scolaire et des collectivités) pour facilité l'embauche et l'installation chez nous.

 

  • Lancer un programme de restauration du patrimoine vivant et de notre culture locale en collaboration avec le monde agricole ( actions de défrichage, remise en action des zones à arbres fruitiers, étude de remise en action du “vin d’Aime” grâce au pressoir de Granier, collaboration avec les écoles ...)

 

Quand on vous dit que les discutions ont été denses… 

Cette réunion a validé 2 grands principes chèrs à Montagne d'Avenir : 

1/ la consultation permet de travailler concrètement au service des principaux concernés !

2/ le monde agricole est un trésor. Et ceux qui le composent ont beaucoup à nous apprendre, à preserver et à transmettre !